Ce mardi 2 avril, le Samusocial de Paris et la Fédération des Acteurs de la Solidarité ont organisé un colloque sur la santé des personnes migrantes, avec le soutien de l’ARS IDF et de la DRIHL. Retour sur cette journée riche en enseignements.

Au programme de ce colloque, 4 tables-rondes rassemblant les principaux acteurs des champs sanitaire et social d’Ile-de-France. « C’est bien la preuve qu’ils ont la capacité de ‘faire ensemble‘ en dépassant les cloisonnements de leur discipline, note Christine Laconde, directrice générale du Samusocial de Paris. « Ces temps d’échanges sont aussi l’occasion de réunir des intervenants opérationnels et des chercheurs ».

Tous se retrouvent pour aborder la question centrale de la santé des personnes migrantes. « C’est l’un des piliers fondamentaux sur lequel se construit tout projet de vie, rappelle Arthur Anane, le président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité IDF. Or la santé est devenue secondaire face aux questions du logement et de l’emploi ». 

   

 

En guise d’introduction, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et ethnologue, rappelle que le phénomène des migrations a toujours existé, même si celles-ci ont évolué, ainsi que nos politiques d’accueil. Quant à François Héran, démographe et sociologue, il note que le regroupement familial est devenu très difficile, d’où une certaine dégradation des conditions d’existence et de santé des populations migrantes.  

S’en suivent 4 tables rondes ayant pour thèmes l’accès aux soins et aux droits, la santé des femmes, la santé maternelle et infantile, l’accompagnement de la santé mentale des migrants et la question de la médiation par le biais de l’interprétariat en santé. Retour en images sur ces débats.